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dans Beaux-arts Magazine du mois d'avril

Beaux-arts Magazine

La presse locale en parle 

L'Union du 8 avril 2014

Deux regards pour une même guerre

WupperthalREIMS (51) Le Musée de Wuppertal en Allemagne présente une grande exposition sur la Première Guerre mondiale imaginée en lien avec le Musée des beaux-arts de Reims. Poignant.

Plusieurs scènes de guerre sont projetées sur des écrans qui se suivent ou se font face. Ces films d’archives de la Première Guerre mondiale semblent identiques. Ils proviennent pourtant des deux camps opposés: l’allemand et le français. Dans le grand musée de Wuppertal, à l’est de Düsseldorf, ces images de conflit jouxtent toutes sortes d’œuvres d’art réalisées avant, pendant et après les combats. Ces huiles, pastels, sculptures, caricatures ou dessins au fusain sont signés d’artistes renommés ou d’inconnus. Des hommes qui ont parfois crayonné sur les champs de bataille et qui témoignent de toute l’horreur de la guerre. Des soldats que l’art a aidés voire sauvés. Des êtres meurtris à jamais mais qui gardent, le plus souvent, le goût de la vie.

L’exposition «Das menschenschlachthaus», que l’on peut traduire par «La grande boucherie», s’articule autour de neuf chapitres. «Nous avons voulu raconter non seulement les événements et les activités de la guerre mais aussi les faits historiques, les conditions de vie et les souffrances des gens qui vivaient loin du front, les destructions et les champs de ruines, la fin de la guerre, la révolution et le renforcement des parties conservatrices en Allemagne, la misère individuelle et les bénéfices que certains en ont tiré», explique Gerhard Finckh, le directeur du Von der Heydt-Museum de Wuppertal.

Pour monter cette exposition, à voir à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 27 juillet, ce dernier a sélectionné 350 œuvres. Certaines viennent de Wuppertal, de divers musées allemands et de collections privées. D’autres – une centaine – ont été prêtées par le Musée des beaux-arts de Reims. Car pour marquer le centenaire de la Grande Guerre, un partenariat a été mis en place entre les deux villes. Une seconde exposition aura d’ailleurs lieu à Reims, à compter du 14 septembre.

David Liot, le directeur du musée rémois, participait, la semaine dernière à Wuppertal, à la présentation en avant-première de cette grande exposition qui s’accompagne d’une série de lectures et de conférences. «Nous avons à Reims près de 5000 représentations de la guerre. Or, elles sont peu connues, même des Français. La célébration de ce centenaire permet le réveil d’une culture oubliée», a-t-il souligné devant un parterre de journalistes allemands. «Si cette exposition accorde une grande place à l’Histoire, celle de Reims, à découvrir en septembre, sera davantage basée sur les différents courants artistiques. Car les Français, et plus particulièrement les Champenois, ont très vite utilisé l’art pour surpasser cette épreuve. Les artistes ont même eu tendance à esthétiser la guerre comme en témoignent des tableaux de l’incendie de la cathédrale de Reims.»

A Wuppertal, les œuvres rémoises sont particulièrement bien mises en valeur. On remarque d’emblée, au fond d’une longue allée, un magnifique tableau représentant le cardinal Luçon devant la cathédrale incendiée. Il a été peint par Emile Auguste Wery en 1920, bien après la triste journée du 19 septembre 1914… Juste à côté de cette toile imposante qui attire tous les regards, trône un buste de l’ange au sourire, symbole de la folie allemande et du patrimoine français détruit. Il est signé Emile-Antoine Bourdelle. Les visiteurs peuvent aussi voir des éléments de décor et d’architecture de la cité des sacres.

Parmi la centaine d’œuvres prêtées à Wuppertal par le Musée des beaux-arts de Reims, figure une série de caricatures de Gustave Wendt: «La gourde la famille des kukurbitacées (la coqueluche des Berlinoises)» datée d’octobre 1915, «La betterave (produit vulgaire de Prusse)»…

Le saisissant autoportrait d’Otto Dix

Le directeur du musée de Wuppertal avoue avoir été très touché par «Le retour de l’artiste», un dessin du Rémois Jean-Louis Forain représentant un peintre qui a perdu un bras lors du conflit. «Il m’a fait penser à l’Allemand Ernst Ludwig Kirchner qui, au début de la guerre, s’était représenté avec un bras en moins. Or, c’était purement imaginaire. Chez Forain, c’est la réalité d’où cette émotion qui nous submerge !»

Les tableaux français sont placés juste à côté d’œuvres allemandes. Histoire de montrer deux visions, deux sensibilités différentes. À ne pas rater, le très impressionnant autoportrait recto verso d’Otto Dix. Sur une face, le peintre se présente en uniforme, un casque allemand sur la tête. Même s’il baisse la tête et ferme les yeux, il garde fière allure. Sur l’autre, il apparaît chauve, les traits émaciés et le regard d’une grande cruauté. La chair meurtrie de son cou se fond dans son vêtement rouge sang... Une toile qui résume toute l’ambiguïté et les blessures de cette guerre sans nom.

Valérie Coulet

 

L'Unionarticle

Heddo

Une pétition pour soutenir le futur musée

Marie Descazaux

Marie Descazaux (en jaune) s'inquiète du silence de certains candidats autour du futur musée. (© l'Hebdo du Vendredi)

L'association Grand Musée au Boulingrin, créée en 2005 pendant le mandat de Jean-Louis Schneiter, n'a qu'un objectif : promouvoir la création d'un musée des Beaux-arts digne de la Ville de Reims. Depuis bientôt dix ans, ses membres, qui sont plus de 300 aujourd'hui, militent et accompagnent les projets en ce sens. Heureux depuis l'annonce faite il y a deux ans par la municipalité de construire un nouveau musée dans le quartier Boulingrin, puis séduit par le projet qui a été sélectionné, l’enthousiasme de l'association a été douché ces dernières semaines. « Nous avons pris connaissance des programmes de tous les candidats et hormis dans celui de la maire sortante, aucun autre ne fait mention de la construction du futur musée, s'inquiète Marie Descazaux, présidente du GMB. Seule la liste Place au peuple à Reims indique sa volonté de consulter la population. » Craignant que le projet ne soit enterré, l'association rappelle ce qu'il en coûterait à la collectivité : « La ville devra au total assumer 9,949 millions d'euros. 5,149 millions d'euros pour les études, 151 339 euros pour indemniser le maître d'œuvre et 4,8 millions d'euros pour indemniser un opérateur privé dans le cadre du projet Agora qui est indissociablement lié au musée. » L'association précise également que les donations Foujita et Pommery seraient également compromises. « Quant à refaire le musée sur place, il en coûterait environ 100 millions d'euros selon une étude menée en 2007 par le cabinet O’Byrne associés, contre 55 millions d'euros pour le projet au Boulingrin », prend soin de préciser le GMB. L'association invite les habitants à soutenir ce projet « capital pour l'attractivité de Reims » en signant la pétition "Pour que Reims se dote d'un Grand Musée au Boulingrin" sur le site www.mesopinions.com et... ainsi faire pression sur le futur locataire de l'Hôtel de Ville.
J.D
Infos sur le GMB : grandmuseeboulingrin.free.fr Pour signer la pétition : www.mesopinions.com/petition/art-culture/reims-se-dote-grand-musee-boulingrin/11576
Liens :
http://grandmuseeboulingrin.free.fr
http://www.mesopinions.com/petition/art-culture/reims-se-dote-grand-musee-boulingrin/1157


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mercredi 12 mars 2014

L'Union

AR

 

le 3 mars 2014

Intervention d’Adeline Hazan, maire de Reims et candidate à sa succession, devant la Commune Libre du Boulingrin

Extrait à propos du musée des Beaux-arts et de son avenir :

Question : Finalement, réaliserez vous ou non le projet de grand Musée du boulingrin?

Adeline Hazan : Je réponds avec un grand Oui. Oui, le projet du grand musée du Boulingrin sera réalisé. Pour des raisons de priorité, j'ai décidé fin octobre, compte tenu de la situation à la piscine patinoire du Nautilud de décaler de 18 mois à deux ans le projet de musée. J'ai trouvé que c'était moins gênant de décaler ce projet plutôt que de priver de six ans les Rémois d'une piscine et d'une patinoire. Le musée ouvrira en 2018. J'en ai la volonté et je n'ai aucun doute que ce musée sera fait. Reims ne peut pas se passer d'un grand musée. Je rappelle qu'en 2006 l'équipe précédente avait voulu le reconstruire sur site mais s'est aperçue que ce n'était pas possible techniquement. Le projet de musée que nous portons a d'ailleurs été voté à l'unanimité de la commission d'appels d'offres. Il viendra finir le quartier du Boulingrin, en fera un quartier animé, et devrait attirer 200.000 visiteurs contre 40 à 45.000 actuellement.

Question : Dans votre argument sur le grand musée vous annoncez une perte supérieure à 55M€ en cas d'annulation. N'y-a-t-il pas confusion entre perte et manque à gagner?

Adeline Hazan
: Je tiens à préciser qu'un éventuel dédit ne coûterait pas 55M€ comme je l'entends dire, mais 15M€.

Question : Que pensez-vous du plan d'agrandissement du musée des Beaux Arts sur place datant de 1938?

Adeline Hazan : Non nous ne le referons pas sur place. Il y a déjà eu assez d'études de faites. Ce n'est pas possible d'y faire un musée digne de ce nom. De plus ça coûterait très cher. On ne va pas faire une énième étude.

Retranscription : Alain Moyat.

 

 

Le 3 février 2014

Intervention d'Arnaud Robinet, candidat à la Mairie de Reims, devant la Commune libre du Boulingrin

Extrait à propos du musée des Beaux-arts et de son avenir :

Arnaud Robinet, candidat de la liste "Ensemble pour Reims"a été amené à parler du nouveau musée sur le Boulingrin, dont la maire sortante a annoncé le report de deux ans pour cause de fermeture obligée de la piscine patinoire du Nautilud.

Si le candidat (UMP-UDI-MoDem) a  confirmé "la nécessité d'avoir un nouveau musée, il a confirmé  que ce n'était pas le moment car il  y a un vrai problème de financement.

l'équipement coûtera plutôt 35M€ et pas 25M€ comme il est dit. Nous, nous disons qu'il faut raser la piscine pour faire ailleurs un grand équipement sportif et ludique.
Cà fait six ans que la maire balade les Rémois avec son musée annoncé à 57M€ valeur 2017 et sans doute 70M€ en 2019.... C'était une priorité en 2008. Elle a préféré depuis mettre 75M€ dans Sciences Po et il a fallu refaire un planétarium, une autre salle pour remplacer la salle Jean-Pierre Micquel. De plus il y avait un cofinancement Etat-région de 11M€ prévu dans le CPER 2005-2013, au final il y a eu que 791.632€ de versé, le reste allant à Clairvaux, Langres, Nogent). À cela s'ajoute 5M€ budgété par la ville au prévisionnel 2014. On est loin du compte. Dans le futur contrat Etat-Région l'enveloppe culture n'apparait pas. Si l'Etat met la main à la poche, je ne suis pas opposé."

Interrogé sur le plan d'extension du musée Saint-Denis  fait en 1938 (affiché dans l'actuelle expo) le candidat a dit qu'il n'était pas contre un agrandissement, le secteur cathédrale étant à son avis un lieu culturel. Mais Arnaud Robinet n'en a pas dit plus. Il faudra reprendre le dossier et demander leur avis aux Rémois.
Oui, on a besoin d'un musée digne de ce nom."

Retranscription : Alain Moyat.

 

 

L'Union du 11 février 2013 par Valérie Coulet

Un exceptionnel ensemble art déco confié à Reims

Deux camions en provenance du Musée des arts décoratifs ont été déchargés hier matin au Musée des beaux-arts. Ils contenaient un ensemble Art déco.

Art décoe silence s’est naturellement imposé, hier matin, quand le carton de plus de 3 mètres de large et de 2,90 mètres de haut a été posé dans la réserve déjà bien encombrée. Dans leur tenue bleu roi, les déménageurs ont, avec des gestes précis et sûrs, déshabillé l’immense paquet composé de plusieurs épaisseurs de carton, de papier bulle et d’une fine couche protectrice. Munis de gants, et perché pour l’un d’eux sur un escabeau, ils ont peu à peu dévoilé le tableau qui est… apparu à l’envers. Une erreur vite rectifiée, sans précipitation.

« Les éléphants de Maduraï » s’est alors offert au regard des quelques privilégiés entourant David Liot, le directeur du Musée des beaux-arts, et la conservatrice Catherine Delot. L’huile sur toile, mettant en scène trois magnifiques éléphants marchant majestueusement devant un temple, devra être restaurée. La toile est notamment distendue.

Peint en 1926 par le peintre Paul Jouve, un ami du Rémois Jean Goulden, ce tableau décorait autrefois le salon de l’hôtel particulier de la riche famille Fels, au 31 rue Octave-Feuillet, dans le 16e arrondissement de Paris. Il fait partie de l’ensemble Art déco déposé hier au Musée du beaux-arts de Reims.

Ce chef-d’œuvre est composé d’un salon et d’une salle à manger, imaginés par les artistes les plus en vue des années vingt. Pendant des années, ces deux salles de réceptions mondaines ont été fréquentées par les grands noms du monde artistique, politique et littéraire comme Gide, Claudel, Hemingway ou Churchill.

Démonté sur place en 1980, l’ensemble fut reçu en dation par l’Etat (une dation est l’utilisation d’œuvres aux fins de payer des droits de succession) le 9 mars 1983 par les musées du Louvre et d’Orsay. En 1985, il fut déposé au Musée des arts décoratifs. Or, impossible faute de place de remonter ces deux grandes pièces de 200 m2. D’où l’idée du musée parisien de les proposer à Reims, une ville très marquée par l’Art déco. C’était en 2010. Quatre ans plus tard, le transfert a enfin pu avoir lieu, grâce notamment au Cercle rémois des mécènes qui a pris en charge les 11.500 euros du transport.

Des ensembles exceptionnellement complets

L’ensemble est destiné à être exposé dans le futur musée… En attendant, il va être déposé dans les réserves. Une fois que tout sera déballé et inventorié, une liste de ce qui doit être restauré sera établie. Mais rien ne sera engagé avant l’an prochain.

Composé d’un canapé, d’une cheminée en marbre noir, de lustres, d’appliques, d’une table gravée, d’un miroir, de pilastres haut de 4 mètres, de boiseries d’art, de peintures et de tapis, ce salon et cette salle à manger sont exceptionnels car « très complets ».

« L’ensemble a une valeur d’au moins deux millions d’euros », estime David Liot, en précisant que l’Art déco voit actuellement, et contrairement à l’Art nouveau, sa cote monter en flèche.

Les Rémois vont devoir faire preuve de beaucoup de patience avant de découvrir cette exceptionnelle dation.


Un trésor Art déco livré aux Beaux-Arts de Reims par UnionArdennais

 

Un livre d'artiste à 52 mains

 

livre d'artistes

 

La construction du musée des Beaux-arts
repoussée de deux ans

 

Mercredi 29 janvier 2014  L'Union du 29 janvier 2013  Le Grand Musée de Reims attendra

L'Union

Le grand musée de Reims attendra
par Catherine Frey
 
Le report du projet de musée surprend ses partisans, surtout que l’adjoint avait assuré le contraire il y a peu.

Musée

L’ouverture est reprogrammée en décembre 2019.

Coup de tonnerre chez les partisans du grand musée du Boulingrin. L’annonce du report de deux ans des travaux a foudroyé les membres de l’association GMB qui militent depuis des années pour le projet. « Sur le coup, on était désespérés », confie la présidente Marie Descazaux. « D’autant plus qu’on était en train de faire fabriquer par les élèves des lycées Chagall et Yser une structure mobile censée circuler pour présenter le futur musée. On a cherché à comprendre ».

Les explications se résument à une raison principale : « Nous sommes obligés de différer les travaux pour des questions de trésorerie », explique Serge Pugeault, adjoint chargé du dossier. La piscine est à refaire… Il y a un mois, la piscine était déjà à refaire mais Serge Pugeault avait alors déclaré : « La question n’est pas de faire le musée ou la piscine. Nous pouvons très bien faire les deux. Les dépenses d’investissement pour le musée sont déjà programmées ». Rétropédalage aujourd’hui imposé par la maire. Ou par la raison. Ou par stratégie électorale. Ou par un mélange des trois : « Tout simplement les Rémois n’auraient pas compris qu’on fasse autrement. Dans notre programmation financière du grand musée, les années 2015 et 2016 sont les plus onéreuses, c’est pourquoi on les décale ». Seulement un décalage et non l’annonce d’un enterrement en douceur : « Pas du tout. Renoncer au projet aujourd’hui coûterait 15 millions d’euros ».
Le nouveau calendrier prévoit une ouverture en décembre 2019 au lieu de juin 2018, sauf retard lié aux fouilles ou aux travaux. Le musée de la rue Chanzy fermera fin 2015 pour entamer le déménagement. Reims sera donc trois ans sans musée. Selon Serge Pugeault, ce décalage de deux ans n’occasionne pas d’indemnités de retard à la Ville : « Il n’y a aucun impact financier puisque les marchés ne sont pas passés. On est en train de les préparer ».
Le projet privé « Agora » prévu à côté du futur musée est censé constituer un ensemble homogène avec celui-ci. Les deux bâtiments devaient être bâtis dans le même temps ou presque : « Nous n’avons pas de raison de retarder le projet privé. Il n’attend plus qu’une modification du plan d’urbanisme pour avoir son permis ». Cela signifie qu’il y aura bientôt un building de 32 mètres de hauteur planté au milieu de la place sans rien à côté : « Le temps qu’il se construise, le musée ne tardera pas derrière ». Marie Descazaux compte bien être vigilante sur le sujet : « On va patienter mais on va aussi surveiller que les choses avancent ».

 

L'Hebdo du vendredi, vendredi 17 janvier 2014

L'Hebdo du vendredi


Enfin, la dernière annonce, plus inattendue, concerne le report du démarrage du chantier du futur musée des Beaux-arts, dont la construction devait débuter en 2016 dans le quartier Boulingrin pour un coût prévisionnel de 45 millions d'euros. « Dans une situation économique toujours difficile, je ne veux pas que cet épisode malheureux joue sur les finances de la Ville, d’où cette décision de décaler de deux ans la construction du musée des Beaux-arts, a indiqué sobrement la maire », ajoutant, « qu'agir autrement n'aurait pas été raisonnable ». Les sommes budgétisées pour le musée seront donc, pendant deux ans, réinvesties en faveur de la réhabilitation de Nautilud.

Julien Debant

 

Le Musée des Beaux-Arts fête ses cent ans

 

 

Voir aussi l'exposition sur France 2